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ddiasEnfants, Un an de rencontres et de découvertes en Amérique du Sud

ddiasEnfants, Un an de rencontres et de découvertes en Amérique du Sud
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ddiasEnfants, Un an de rencontres et de découvertes en Amérique du Sud
Derniers commentaires
27 août 2007

De retour en France!

Ca y est, nous sommes revenus sur le sol français. Après le Pérou nous avons passé un peu de temps en Equateur, qui est un pays très intéressant également.
Nous sommes donc maintenant en France pour retrouver notre famille, se reposer un peu, penser à la rentrée qui se rapproche doucement et commencer  travailler sur les photos et films que nous avons fait.
Merci à tous les enfants qui nous ont suivi pendant cette année.
Nous espérons que cette aventure sud-américaine vous a plu et qu’elle vous a donné envie de voyager et découvrir le monde !
En espérant se revoir en début d’année scolaire, nous vous faisons de gros bisous !
Hasta luego niños !
Dorothée & Christophe

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3 juillet 2007

Les différents milieux naturels au Pérou

On vous avait parlé des trois types de milieux qui existent dans ce pays : la côte, la montagne et la forêt.

La costa (la côte)
cote


La majorité de la côte du Pérou est désertique. Il y a l’océan suivi par un désert de plusieurs centaines de km de large. C’est parfois très beau, mais cela fait bizarre de ne pas voir d’arbre ou de végétation verte sur des grandes distances !
La ville de Lima a été créée par les Espagnols sur la côte désertique, à l’embouchure d’un fleuve, selon les indications d’un Inca. Cependant cet endroit est couramment recouvert d’un épais brouillard venant de l’océan pacifique, rendant la vie grise et froide. Certains parlent de la malédiction de l’Inca sur les Espagnols !



La Sierra (la montagne)
Après la côte viennent les flancs des Andes. La chaîne de montagne parcours le pays du nord au sud, coupant le pays en 2. Le plus haut sommet des Andes péruvienne est le Huascaran qui atteint les 6768 mètres d’altitude !! Les montagnes sont sierratrès impressionnantes, car elles sont très hautes, aux sommets enneigés.
Il y a beaucoup plus de végétation que sur le désert côtier, même lorsqu’on atteint les 4000 mètres d’altitude.
Nous avons fait une marche jusqu’à une lagune située à 4900 mètres et avons pu observer le changement de végétation selon l’altitude. Lorsque nous avons commencé notre ascension, il y avait de nombreux arbustes et arbres relativement grands, puis au fur et à mesure que l’on prenait de l’altitude, la végétation devenait plus basse, rabougrie les arbres devenaient des petits buissons. Au passage, vers 4000 mètres nous avons pu observer des viscaches, sortes de lapins vivant sur des pentes rocailleuses.
Quand nous sommes arrivés à la lagune 69 (c’est son nom), la végétation se réduisait à de petites touffes d’herbes et de buissons rabougris.

A votre avis, pourquoi les plantes deviennent de plus en plus petites quand l’altitude augmente ???
Est-ce la même chose en France, dans nos montagnes ?

La Selva (la forêt)
foretLes montagnes descendent alors doucement vers le bassin amazonien, vaste plaine recouverte de forêt tropicale et de fleuves.
Les arbres peuvent atteindre plus de 40 mètres de hauteur, la forêt est dense, peuplée de nombreuses espèces de végétaux. Un grand nombre d’espèce d’animaux, insectes, oiseaux, mammifères y trouvent un refuge gorgé de fruits et fleurs à manger ou à butiner.
Le problème, c’est que l’homme s’intéresse aux grands arbres pour en faire des meubles ou du papier, et les agriculteurs défrichent la forêt pour augmenter la surface de leurs champs. La forêt amazonienne est donc en danger !



C’était un résumé des milieux naturels que l’on a rencontré en parcourant le Pérou !!

4 juin 2007

Quelques spécialités du Pérou…

Nous faisons le tour du Pérou depuis quasiment 2 mois maintenant, et avons pu découvrir quelques plats typiques du Pérou…
Comme vous devriez le savoir si vous avez lu notre description du pays, le Pérou est divisée en 3 parties géographiques :
- la côte, à l’ouest, essentiellement désertique ;
- la chaîne des Andes, au centre du pays, qui atteint facilement les 5000 mètres d’altitude ;
-le bassin amazonien, assez plats, à la végétation luxuriante (la jungle amazonienne).
Ces 3 régions possèdent des particularités culinaires, et nous allons vous en montrer quelques unes. A table les enfants !!!

La côte

Le cevicheceviche
La spécialité gastronomique de la côte est le poisson, évidement car nous sommes au bord de l’océan pacifique. Si les Péruviens aiment bien le poisson frit, ils ont également une spécialité appelée le « ceviche » (à prononcer « cébiché »). Le plat est un ensemble de filets de poisson (avec des fruits de mer si l’on veut) découpés et « macérés » dans un bain de citron et de piments, le tout est accompagné de maïs, de camoté (sorte de patate au goût de carotte), et de beaucoup d’oignon… Le poisson est donc cru. C’est vraiment délicieux…quand le poisson est frais !!! car sinon c’est le mal de ventre assuré !!!

Les Andes

cuyLe cuy
Connaissez-vous le cuy ?? C’est un petit animal, qui ressemble à un gros hamster, fait des crottes en forme grain de riz et qui couine (« cuy cuy »). Vous l’avez reconnu ?? C’est le cochon d’Indes !! Et oui, au Pérou ils le mangent ! Contrairement à son nom, il ne vient pas d’indes, mais des Andes !
Beaucoup de personnes élèvent des cochons d’Indes pour les manger… Nous, nous en avons goûté un frit avec du maïs et des pommes de terre…il état très bon ! Sa chair est tendre et grasse, et sa peau est assez élastique quand on essaye de la mâcher !
Vous voulez toujours aller au Pérou ?!

Les pommes de terrepatates
Il existe un très grand nombre de variété de pommes de terre cultivées dans les montagnes (largement plus de 300 espèces !). Il y en a des petites, des grandes, des jaunes, des roses, des noires, des rondes, des longues…de toutes les sortes avec des goûts différents !
Les paysans des Andes conservent les pommes de terre d’une manière très spéciale.
Durant une nuit froide, ils étalent les pommes de terre fraîchement récoltées. Avec le gel, les pommes de terre perdent l’eau qu’elles contenaient. En journée, ils les ecrasent pour faire sortir l’eau des patates, puis les font sécher au soleil… On obtient alors une petite pomme de terre rabougrie, déssechée, appelé chuño (à prononcer « tchounio »). Nous l’avons goûté, et ça a un goût assez spécial. Alors quel est l’intérêt de cette déshydratation ? Une idée ?
La réponse : la durée de conservation très longue des chuños. En effet on peut les garder durant 7 années !!!


Le bassin amazonien

piranhasLes piranhas
Dans les nombreux fleuves de cette region vivent des poissons bien connus : les piranhas. Ils sont carnivores, avec de grandes dents tranchantes qui sortent de leur bouche…Ils font peur quand on les voit.
En Amazonie on les mange grillés au feu de bois, accompagnés de bananes plantains grillées elles aussi…C’est un régal !


Et chez vous, quels sont les plats typiques de votre région ?? Attention, ne nous dites pas le Mc Donald !!!

31 mai 2007

Machu Picchu, le site inca de Cusco…

machu
Nous avons fait un petit tour vers Cusco, la capitale de l’empire Inca qui se situe dans le sud du Pérou et avons visité son principal centre d’intérêt, le Machu Picchu (« montagne ancienne », en quechua). Pour y arriver, rien ne vaut mieux qu’une marche de 4 jours en montagne, au lieu de prendre le train…

Lors du Salkantay trail (le trekking nous menant au Machu Picchu), nous sommes passés au pied de différentes montagnes enneigées atteignant facilement les 5000 mètres de haut (Elles sont plus hautes que le Mont Blanc). Après avoir franchi un col à 4700 mètres, aux pieds du Salkantay (« mont sauvage » en quechua), nous sommes descendus durant deux jours pour atteindre les 2000 m d’altitude.rando Changement radical de climat et de végétation, nous passons de la puna (steppe altiplanique, avec une végétation très basse et un climat très froid surtout la nuit, d‘autant plus quand on dort en tente…) à une forêt humide, les arbres cachés sous les épiphytes (plantes poussant sur les troncs et branches des arbres, comme des espèces d’orchidées), des mousses et lichens…
Durant la marche, nous avons pu apercevoir un condor, des viscaches et avons testé des sources chaudes naturelles…c’est très reposant.

Après ces 4 jours de sport, nous sommes arrivés au Machu Picchu pour le lever du soleil.
Cette cité Inca, découverte en 1911 par un certain Bingham (un chercheur Américain) est perdue à 2600 mètres d’altitudes entre les pics et les nuages.
On ne connait toujours pas sa fonction. Le mystère reste à peu près entier, même s’il semble que le site fut un important centre cérémoniel, où pouvaient vivre jusqu’à 300 personnes, de classe haute (noblesse Inca, prêtres…).
Lors de sa visite, nous découvrons, des terrasses ayant servi à l’agriculture, un temple du soleil d’où des astronomes faisaient des calculs solaires et repéraient les différentes saisons de l’année, des maisons où vivaient les habitants, des lieux d’offrande à la terre mère, la pachamama

vue_du_HuaynaLa montagne qui se trouve au fond du Machu Picchu s’appelle le Huyana Picchu (ce qui signifie « montagne jeune ») Nous avons gravi l’escalier abrupte qui arrive jusqu’au sommet, marche après marche, pour avoir une vue panoramique du site du Machu Picchu…
C’était bien fatiguant pour le cinquième jour mais la vue au sommet était magnifique !!

11 mai 2007

Jose, 9 ans habitant sur l’île Khantati, l’une des îles Uros

Nous sommes au Pérou, sur les berges du lac Titicaca, le lac navigable le plus haut du monde : imaginez un lac de 170 km de long sur 60 km de large, perché à 3830 mètres d’altitude ! Savez-vous l’altitude de la station de ski de Chamrousse à côté de Grenoble ? "seulement" 2500 m !!!

l_ile


Jose

Sur une partie de ce lac vit une population ancienne, qui a développé un mode de vie très spécial. Les hommes fabriquent des îles grâce à des types de roseaux : les totoras.
Il existe aujourd’hui 40 îles sur lesquelles vivent 1500 personnes.
Mais José, qui vit sur ces îles, pourra mieux vous expliquer comment son papa s’y prend pour construire l’île sur laquelle il vit.






La fabrication des îles
"Les totoras sont des roseaux qui ont une partie dans l’eau et l’autre à l’air. Elles forment des plateformes avec leurs racines
construction qui s’entremêlent et emprisonnent de la terre. Au bout d’un moment (plusieurs années) la plateforme de totora se décroche du fond du lac et se met à flotter.
C’est là qu’entrent en jeu mon papa et ses amis. Ils sautent à l’eau pour couper les dernières racines du fond et poussent la
plateforme flottante avec leurs barques vers une autre plateforme. Ensuite, ils lient les plateformes entre elles en plantant des pieux dans chacune et en les attachant avec des cordes solides.
La base de notre île est terminée. Cependant le travail est loin d’être fini pour qu’on puisse habiter l’île !
Les différentes plateformes de racines de totora n’ont pas toutes la même hauteur. Il faut alors étaler de nombreuses tiges de totora pour niveler l’île (afin qu’elle ait le même niveau de partout). Enfin nous pouvons construire nos maisons. Nous les surélevons pour diminuer l’humidité en mettant une couche supplémentaire de totora. Les maisons elles aussi sont faites de plaques de totora. Deux couches pour le toit, pour éviter que la pluie traverse !

Voilà, notre île est prête !
Ha non ! J’avais oublié, il faut attacher l’île à de grands pieux plantés au fond du lac. Comme cela l’île ne bouge pas, même s’il y a du courant ou du vent. C’est dangereux car si une île se libère de ses amarres (les pieux en bois), elle dérive sur l’eau et peut rentrer dans une autre île ou se retrouver à l’autre bout du lac!!

Ensuite 2 à 3 fois par mois les hommes de l’île coupent des totoras et les répartissent sur l’île pour que l’on marche sur des nouvelles totoras et que ça soit plus agréable !
8 familles habitent sur notre île, l’ile de Khantati. Nous sommes tous issus du peuple Aymara et parlons la langue aymara entre nous. Par contre nous parlons aussi l’espagnol.

Ce que font ma maman et mon papa
trocMon papa pêche avec sa barque pour nous apporter des poissons. Nous faisons sécher les poissons en trop pour les vendre ensuite ou en faire du troc (nous échangeons avec des communautés des montagnes les poissons séchés contre des pommes de terre, de la quinoa, des céréales que nous ne pouvons pas cultiver sur notre île).
Il coupe aussi de la totora pour entretenir notre île et l’utiliser pour faire de l’artisanat.
Ma maman, elle, fait toutes les tâches de la maison, la cuisine, la lessive…elle fait également de l’artisanat avec de la totora comme mon papa, mais aussi de la broderie. Elle représente des scènes de notre vie sur des tissus.
Nous faisons aussi du tourisme. Il y a en effet énormément de touristes qui visitent les îles. Mes parents leur expliquent comment nous vivons, leur vendent des souvenirs, mon papa leur fait faire un tour d’une barque traditionnelle, faite en totora (aujourd’hui, nous utilisons les barques en bois, qui tiennent plus longtemps)… C’est maintenant l’activité principale des îles.
bouteille



De temps en temps ils récupèrent avec d’autres adultes les déchets qui flottent dans le lac et qui viennent de la ville… C’est triste de voir des bouteilles au milieu des totoras et des oiseaux…

L’école
barquesNous avons 3 écoles sur les îles Uros. Nous allons à l’école de l’île jusqu’à 11-12 ans. Nous y allons en barque. Mais après 12 ans, il faut se rendre à la ville de Puno, sur la terre ferme, et chaque matin nous devons faire 45 minutes de barque puis prendre le bus pour aller au collège !
Nous avons école le matin seulement. Ensuite nous revenons chez nous, nous mangeons, faisons nos devoirs, puis jouons. L’île n’est pas grande, mais on peut y faire du foot, jouer à la toupie sur les plancher des maisons…
Sinon dimanche, c’est la fête des mères. Samedi, nous allons chanter, réciter des poésies pour nos mamans et faire la fête avec toute l’école et nos parents. Le soir nous allons faire la fête. Le dimanche de la fête des mères, je le passerai en famille.
 

artisanat

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8 mai 2007

Ashirel, l’Association d’artisans Shipibos travaillant à Lima

femmes

Nous avons fait la connaissance d’artisans Shipibos (c’est le nom d’un peuple) qui travaillent dans la banlieue de Lima. Ils sont originaires de la forêt, plus précisément de la ville de Pucallpa se situant au nord ouest de Lima, à 20h de voiture.

Ce groupe d’artisans venant de 10 communautés différentes a émigré vers Lima dans le but d’y vendre plus leur artisanat bien spécifique de leur culture et d’offrir une meilleure possibilité d’études pour leurs enfants. En effet, les cours donnés à Lima sont de meilleure qualité.
Actuellement ils sont environs 300 personnes à vivre dans un des nombreux bidonvilles de Lima.

Leur travail : la confection d’artisanat

Nous avons été impressionnés par leur art que nous n’avions jamais rencontré en Amérique du Sud. Ils choisissent les motifs en s’inspirant de la nature dans laquelle ils vivaient lorsqu’ils vivaient dans la forêt : les nervures des feuilles, les écailles des poissons, les carapaces de tortues…

tissus

Certains hommes peignent par exemple les visions du chamane (le «peinture guerisseur » du village) lorsque celui-ci consomme des substances hallucinogènes (des feuilles/herbes ou racines qui leur font avoir des visions).
Pour teindre leurs tissus, fabriquer leurs colliers/bracelets/boucles d’oreilles et faire peintures ils utilisent des écorces de bois, des graines de diverses couleurs et des pigments qu’ils ramènent de la forêt. Et oui ils retournent quelques fois dans leurs anciennes communautés pour revoir les personnes qui y sont restées et chercher les produits naturels dont ils ont besoin pour leur travail.

Ce n’est pas toujours facile pour les femmes d’aller vendre leur artisanat en ville car les gens ne veulent pas les payer beaucoup. Ils ne reconnaissaient pas leur art et le travail qu’elles ont accompli. Ce qui fait qu’elles vendent leurs produits pour une bouchée de pain et ne ramènent ainsi pas tous les jours de l’argent à la maison.

Et vous que pensez-vous de leur artisanat ?

colliers

5 mai 2007

Week-end du premier mai dans la réserve nationale de Paracas

les_iles


Nous avons profité du week-end de 4 jours de repos pour les Péruviens pour nous rendre dans la réserve nationale de Paracas et sur les îles Ballestas (situés à 3h30 de Lima si le bus veut bien partir à l’heure !).


Un grand bol de nature et d’air marin après les deux semaines passées dans le brouillard des pots d’échappement de la capitale (et oui ici il y a beaucoup de pollution avec toutes les voitures et les bus qui circulent) ! paysages

La réserve protège une zone désertique (une infime partie des

1600 km

de côtes désertiques du Pérou, sur les

3000 km

de côtes) ayant été le berceau du peuple Paracas, l’un des peuples pré incas les plus évolué.
Elle abrite de nombreuses formations géologiques impressionnantes et quelques animaux dont certains en voie de disparition (une espèce de phoque, que nous n’avons pas vue !).


Sur l’île (que nous n’avons pas foulé car c’est interdit) nous avons découvert des phoques, fous, sternes Incas, manchots de Humbolt et le gardien qui a le mérite d’y vivre toute l’année pour veiller sur le guano (les déjections des oiseaux) entre autre ! En effet, tous les 4 ans le guano est récolté sur les îles pour l’exportation car il peut servir de « fumier » dans les champs. C’est assez bizarre de voir une telle activité dans une réserve…

oiseaux


4 mai 2007

De nouveaux fruits…

mameye

Nous avons découverts de nouveaux fruits au Pérou, à croire qu’il y en a indéfiniment…
Le Mameye est celui que nous préférons. C’est un fruit qui ressemble au melon vu de l’extérieur (même si la couleur de sa peau est plutôt brune), qui possède un noyau important en son centre et qui a une chaire orangée juteuse et bonne. Une fois encore nous ne pouvons pas vous dire exactement le goût qu’il a. Nous pouvons juste vous donner nos impressions, il sent un peu le litchi…

Dans l’ordre de préférence vient ensuite le Lucuma qui a une peaulucuma verte et uns chaire orange. Il ne se mange pas comme ça mais se consomme plutôt sous forme de jus au lait. En effet, nous l’avons goûté, en le croquant comme une pomme, il sa texture était bizarre, pas très agréable au palais et il s’est avéré très vite écoeurant. Sous les conseils d’une Péruvienne nous l’avons alors consommé sous forme de Milk shake et là le résultat était délicieux !


Nous avons aussi regoûté le Pépino (rappelez-vous d’un des articles pepinodu Chili) car il avait une forme bien différente des autres que nous avions déjà testés. Il s’avère qu’il ressemble à un melon mais que son goût est assez fade ! Nous ne sommes pas très fans de ce fruit mais ce n’est qu’une question de goût. Il est surtout très rafraîchissant car gorgé d’eau.


Puis un autre fruit qui ressemble au fruit de la passion, la Granadillagranadilla. Ce fruit a une peau orangée et lorsqu’on l’ouvre on découvre des petites graines. Seule cette partie se mange, comme pour le fruit de la passion. Son goût est très marqué et ressemble un peu à celui du fruit de la passion. Christophe aime beaucoup de fruit là !


Enfin les bananes à peau rouge orangée et à la chaire saumonée. Elles ont un goût différent des bananes que l’on consomme en bananesFrance. Elles ont une chaire plus farineuse qui est moins bonne que celle de la banane que l’on connaît.
Ce n’est pas le seul type de banane que l’on rencontre ici, il y en a aussi des toutes petites qui mesurent 6/7 cm de long et qui sont très très bonnes, elles ont un petit goût acidulé. Et il y a enfin les bananes que l’on cuisine ; elle sont frites et c’est très très bon (nous en avions goûté chez Franklin).

Vous voyez c’est fou la diversité des fruits en Amérique du Sud. Il doit y en avoir plein d’autres à découvrir dans le monde entier !

3 mai 2007

Reponses a vos questions

Bonjour les enfants,

Nous avons vraiment apprécié de voir toutes vos réactions et vos questions sur le blog. Nous allons essayer d’y répondre par thèmes.

La nourriture

Nous aimerions bien vous faire goûter tous les nouveaux fruits que nous rencontrons dans chaque pays mais ce n’est pas possible de les ramener en France, ils risqueraient de pourrir… Soyez vigilants lorsque vous êtes au supermarché peut être que vous en trouverez quelques uns…

C’est impressionnant de voir un fruit de 20cm de long comme le Pacay. Ce sont de drôles de fruits. On en mange beaucoup là-bas? ça doit vous changer de

la France

! Et sa doit être plus frais vu que c’est récolté sur place! Nous, nos fruits préférés, ce sont la pomme et la poire. Il parait que le Pacay est plus sucré, vous l’ aimez? Par rapport aux fruits que vous avez manger en France, est-ce que ça vous a changer?
Oui on en mange beaucoup là-bas et c’est vrai que c’est assez frais car c’est récolté sur place. Le Pacay n’est pas le fruit le plus sucré que nous ayons goûté mais c’est vrai qu’il est assez sucré. Oui ça nous change beaucoup des autres fruits de la France car nous découvrons de nouveaux goûts très agréables. Même les bananes ont un goût différent car comme elles sont récoltées lorsqu’elles sont mûres, elles ont un goût plus fort. Les bananes que nous mangeons en France sont récoltées vertes et mûrissent soit lors du transport, soit en France dans les réserves des magasins.

Le pacay et le tumbo poussent sur un arbre ou sur une plante?
Les deux poussent sur un arbre.

Avez-vous mangé du Pacay dans le village de Franklin, si c’est le cas pourquoi dites-vous que le Pacay à un goût sucré différent de nos fruits pouvez-vous nous en dire plus sur ce goût ?
Nous n’avons pas mangé de pacay dans le village de Franklin mais dans d’autres villes. C’est un fruit rafraîchissant mais qui n’est pas trop sucré. Nous n’avons jamais goûté de fruit ayant un tel goût nous ne pouvons donc pas le comparer à un autre.

Est-il bon le Pacay ? Ou pas trop ?
Le pacay est un bon fruit mais il n’est pas trop juteux. On ne peut que manger la partie blanche qui se trouve autour de chaque graine et ce n’est pas beaucoup. Mais c’est vrai que le goût est bon ! Nous devons vous avouer que nous avons préféré le tumbo. Hier nous avons vu un pacay qui faisaient 60 cm de long, il était énorme !

Est-ce que la peau du Tumbo se mange?Est-ce que le Tumbo et le Pacay changent de couleurs quand ils sont mûrs ou pas mûrs?
La peau du tumbo ne se mange pas. Lorsque que celui-ci est mur, il a la peau jaune et est mou au touché et lorsqu’il n’est pas mûr, il a la peau verte et est dur au touché. Pour le pacay nous ne savons pas vous répondre car nous n’en avons vu que des mûrs…

Leur repas est-il équilibré plus que nous?
Ca dépend. Nous avons trouvé que dans certains pays la nourriture était très grasse parce qu’ils faisaient souvent frirent leurs aliments dans de l’huile, même les légumes et qu’ils mangeaient beaucoup trop de frites par exemple. Ce qui n’est pas très équilibré. En Argentine par exemple les gens ne mangent pas beaucoup de légumes mais beaucoup de viande (et trop de viande ce n’est pas bon non plus). De plus, nous avons trouvé que beaucoup de personnes mangeaient beaucoup de sucreries entre les repas.
Mais, une fois encore tout dépend des gens, il y en a qui font attention à ce qu’ils mangent et d’autres non, c’est comme en France et dans tout le monde.

Ont-ils des sucreries là-bas, exemple: connaissent-il le chocolat. Si oui, est-ce qu’ils l’achètent ou le font-il? Peuvent-ils en manger aussi souvent que nous?
Oui il y a énormément de sucreries ici, on aurait même envie de dire qu’ils y en a plus de sortes qu’en France. Il y a aussi du chocolat mais ce n’est pas le même que celui de France, il a un goût différent qui n’est pas mauvais mais nous préférons celui de France. Ils peuvent en manger autant que nous.
Saviez vous le cacao est cultivé en Amérique du Sud ?

La pollution

Est-ce qu’il y a beaucoup de pollution en Amérique du Sud ?
Concernant la pollution en Amérique du sud, tout dépend des lieux où l’on se trouve. C’est sur qu’il y a beaucoup de pollution dans les grandes villes car il y a encore beaucoup de vieilles voitures et de vieux bus qui produisent beaucoup de gaz d’échappement quand ils roulent. A tel point qu’on peu voir des nuages de pollution lorsqu’ils démarrent tous ensemble lorsque le feu tricolore passe au vert.
De plus il n’y a pas encore beaucoup de sensibilisation contre la pollution ; la plupart des gens jettent leurs papiers, leur chewing gum et leurs bouteilles en plastique dans les rues… La ville et les villages ne sont pas toujours très propres avec tous ces papiers partout ! Nous espérons que vous gardez bien vos papiers dans vos poches et que vous ne les jetez pas n’importe ou !
Par contre, nous avons pu observer que dans la forêt amazonienne il y a un peu moins de pollution. Comme les gens ne font pas tous leurs courses au supermarché mais se nourrissent des fruits et légumes de leur plantation, ils n’ont par exemple pas autant de sachets en plastique chez eux !
La pollution dans les forêts vient plutôt des entreprises qui rejettent par exemple leurs eaux sales dans les cours d’eau ou qui polluent les eaux avec le pétrole qu’elles extraient de la terre. Ici la réglementation des entreprises est moins forte et cela fait beaucoup de dégâts !

La chouette des terriers et les nouveaux oiseaux que nous avons découverts

la chouette paraît iréelle sur la photo! Vit-elle en groupe? Est-elle en voie de disparition (manque de nourriture, chasseur, pollution) En tout cas elle est très belle la chouette! La chouette des terriers chasse-t-elle plus la nuit que le jour ou plus le jour que la nuit.
La chouette peut vivre en colonie mais ce n’est pas toujours le cas.
C’est un oiseau dont la population a considérablement diminué : ce phénomène est dû en partie à l’avancée des villes sur la campagne (il y a moins de champs où creuser leur terriers), à l'agriculture intensive qui les empêche de bien se reproduire, à l'utilisation des pesticides qui peuvent les empoisonner. Les prédateurs sont nombreux tels que serpents, blaireaux, renard, mais aussi chats et chiens, qui peuvent se faufiler aisément dans les terriers.
Elle chasse la nuit mais aussi le jour, principalement à l'aurore et au crépuscule. Elle attrape ses proies aussi bien à même le sol qu'en vol ou en piqué. Comme ses congénères, elle se sert beaucoup de son audition pour attraper ses proies, surtout la nuit.

A quel âge les bébés de la chouette des terriers peuvent -t-ils se reproduire ?
Nous n’avons pas trouvé de réponse à cette question.

La vie de Franklin et Gumercinda
Tout d’abord, nous essayerons de vous décrire deux nouveaux enfants de votre âge qui habitent au Pérou, tout dépendra des rencontres que nous ferons !

Nous on va à l’école presque tout le temps en voiture ou à pied. Qu’en pensez-vous ?
C’est vrai qu’en France nous allons tous à l’école en voiture, en bus, en métro ou à pied. Il faut privilégier la marche si l’école n’est pas loin de notre maison ou le bus si elle est plus loin. Pour réduire la pollution, il faut réduire le nombre de véhicules qui circulent. Par exemple ce n’est pas très écologique si tout le monde se déplace seul dans sa voiture le matin, c’est mieux de prendre le bus.

Vous dites que Franklin va à la messe, quelles sont ses croyances ?
Franklin est catholique. Mais il existe toutes sortes de religions en Amérique du sud, les catholiques, les protestants, les évangélistes, les témoins de Jéhovah (en Amérique ils sont considérés comme faisant partie d’une religion et en France d’une secte)… C’est un peu comme chez nous. Ce qui est différent c’est la religion de certains peuples indigènes qui ont leurs propres croyances, leurs propres dieux et qui croient aussi maintenant à certaines choses des autres religions. Ils ont une religion qui est un mélange de leurs croyances et d’une autre religion.

Là où vous étiez c’était la misère ou ils sont dans de bonnes conditions?
 Comment font-ils pour manger à leur faim.
Nous avons quelques fois vu des gens qui vivaient dans la misère ; par exemple ceux qui vivent dans des bidonvilles (dans des maisons faites en matériel peu résistant et où des familles entières vivent dans un tout petit espace), qui vont tous les matins essayer de vendre quelques produits en ville et dont quelques enfants ne vont pas à l’école car ils doivent eux aussi aller travailler.
Par contre Franklin et Gumercinda vivaient assez bien car ils pouvaient manger les produits de leur jardin et vendre le surplus à la ville d’à côté. Et ils étaient surtout contents de leur vie.
Et nous avons aussi rencontré des personnes qui vivent comme nous dans une maison où chacun a sa propre chambre, où les enfants vont à l’école pendant que leurs parents travaillent.
Il y a beaucoup de différence de richesse entre les gens qui habitent en Amerique du sud ; il y a des gens très riches, des gens qui ont ce qu’il faut pour vivre bien et des gens très pauvres.
Tous les gens ne mangent donc pas à leur faim et il y a des problèmes de sous-nutrition (c'est-à-dire que les enfants sont trop maigres pour leur âge et ne grandissent pas aussi vite que la normale). (Gumercinda, Franklin et leur frères et soeurs mangeaient à leur faim)

La maison de Franklin est en bois et en feuille de palmier parce qu’il est nomade?
Non, la maison de Franklin est en bois et en feuille de palmier parce que ce sont des matériaux qu’ils trouvent naturellement dans la nature autour de chez eux et qu’ils n’ont pas besoin de payer pour les prendre. Et puis, depuis toujours les maisons ont été construites de cette façon là-bas. Il faut dire que le climat le permet. Ils n’ont pas d’hiver aussi froid que chez nous, ils n’ont donc pas besoin d’avoir une maison aussi isolée du froid que chez nous.

Mes sentiments sont : Que Gumercinda ne voit pas son père car il est parti c’est un peu triste, avez-vous demandé s’il lui manque?
Oui, son papa lui manque beaucoup mais elle a compris qu’il fallait qu’il aille travailler loin pour gagner plus d’argent et pour lui permettre à elle et à tous ses frères et sœurs d’aller à l’école. Elle est toujours très contente lorsqu’elle le revoit !

samaipata


Le fort de Samaipata

Le fort de Samaipata se trouve où exactement, en Bolivie?
Oui le fort Samaipata se trouve en Bolivie, dans la région de Santa Cruz.









Les lamas

Y a-t-il d’autre race de Lama en Amérique du Sud ?
Nous ne connaissons pas la taille du Lama et de l’Alpaga, nous voudrions bien la connaître.

Il n’y a qu’une espèce de lama à notre connaissance. Par contre il a trois cousins, l’alpaga et la vigogne que nous vous avons montré en photo et le guanaco qui vit dans le sud du Chili et de l’Argentine mais que nous n’avons pas vu.
Concernant la taille du lama et de l’alpaga :
- Le lama a une taille de 1m10 au garrot et son poids se situe entre 100 et 150 kg. Ses oreilles sont en forme de banane.
- L’alpaga est plus petit que le lama et mesure en moyenne

90 cm

au garrot. Ses oreilles sont courtes et pointues, son poids se situe entre 60 et

80 kg

.


19 avril 2007

Arrivée au Pérou

Bonjour les enfants,

Ça y est nous avons passé une nouvelle frontière, celle qui nous mène de la Bolivie au Pérou. Après 26h de bus durant lesquelles nous avons longé le désert côtier péruvien, nous sommes à Lima, la capitale du pays.
Nous allons vous faire l’habituelle petite description du pays avant tout autre article.

Bandera_PeruLe drapeau du pays est de couleur rouge et blanche et un ecusson au centre presentant un lama, une couronne de laurier, un arbre et de l'argent.
Couvrant 1 285 215 km2 , le Pérou est le troisième pays d’Amérique latine par sa superficie (il est deux fois plus vaste que la France). Le pays compte 28 000 000 d’habitants dont le tiers vit dans la capitale !!!
Situé dans les tropiques sud, il se divise en trois zones géographiques très différentes : la côte pacifique, les montagnes andines et la plaine amazonienne.cote



Lima, la capitale, ainsi que plusieurs autres grandes villes se situent sur la côte. Ce sont des oasis arrosées par une quarantaine de rivières descendant des Andes.







Le Pérou est un pays fascinant d’un point de vue historique, on peut y découvrir plusieurs civilisations allant des Incas (les plus connus) aux Moches, aux Waris (un peuple guerrier), aux Chancays, aux Nascas … et nous pourrions encore vous donner une liste bien plus grande.
Le site archéologique le plus connu est le Macchu Pichu, ville inca construit dans les montagnes.
Huaca_PucllanaDepuis notre arrivée, nous avons déjà pu découvrir une pyramide faite en adobe (boue séchée mélangée avec de la paille) par les Limas, une autre civilisation adorant des dieux de la mer et ayant vécu entre 200 et 700 ans après Jésus Christ dans la région autour de la capitale. Lorsqu’ils construisaient les différents étages de la pyramide, ils faisaient souvent des sacrifices de femmes et des offrandes de poterie (ces dernières étaient cassées sous le poids d’une pierre et laissées dans les fondations de la pyramide, pour porter chance).

La nourriture

La nourriture d’ici est aussi bien différente de celle de la France. Comme dans les autres pays que nous avons déjà visités, il y a une plus grande diversité de fruits qui sont excellents ! Les Péruviens mangent aussi beaucoup de poissons (crus ou cuits) et chose inhabituelle pour nous des cochons d’inde ! Ici il existe des élevages de cochons d’inde comme les élevages de poulets. Nous n’en avons pas encore goûté mais cela ne saurait tarder.chien

Nous avons aussi fait une découverte, la race de chiens sans poils (il y en a juste quelques uns sur les oreilles, le sommet de la tete et le bout des pattes). A vous de nous dire comment vous le trouvez...

A bientôt !




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